Qui suis-je, où vais-je, où crèche-je?

17 janvier 2015

Qui suis-je, où vais-je, où crèche-je?

Aujourd'hui, la suite de l'épisode précédent!

Comment ça, tu l'as pas lu?! ... rahlalaaaa.... alors clique!

Bref, je disais donc.

Dans le hall de l'aéroport de Ciampino, encore un peu abrutie par le bruit de l'avion et la promiscuité avec les autres passagers, les jambes criant "on est liiiibres!!" après deux heures sans pouvoir les déplier, je guette mes valises!

Ô joie! Elles sont là, roulant fièrement sur le tapis noir, reconnaissables entre toutes grâce au logo familial Cognac Navarre collé dessus à la hâte avant le départ, dans un élan de clairvoyance ("Ah merde, comment je vais les reconnaître?! allez hop, collons le scotch familial, en plus ça nous fera de la pub."). Tiens d'ailleurs pour ceux qui ne connaissent pas encore : clique! (oui ceci est ouvertement de la promotion). Pas de cognac dégoulinant des valises, ma réputation est sauvée, je ne passerai pas pour une alcoolique. Du moins pas dès le premier jour.

Bref, le coeur soulagé mais la vessie pleine, et après avoir réussi à accéder aux toilettes (un grand moment, vous aussi manoeuvrez dans un couloir d'un mètre carré avec 2 énormes valises et un sac à dos, vous verrez quel effet ça donne) et m'être excusée auprès de toutes les petites grand mères renversées involontairement sur mon passage, je me rendis dans le hall et attendis celui que j'appellerai pour vous... Mister G, ou encore "l'homme mystère"... (ambiaaaance, clique!).

Scrutant l'horizon de mes yeux myopes et rusés (oui rusés, je sais pas pourquoi, ça sonnait bien, même si ça semble assez peu probable dans cette situation), j'attends... pas de trace de Mister G dans le hall! Les souvenirs d'une ponctualité toute italienne (c'est à dire inexistante) et des lapins sur skype m'assaillent... que ferai-je s'il ne vient pas? L'endroit où je dois me rendre est à l'autre bout de la ville, dans un coin que je ne connais pas, difficilement accessible en transport en commun avec mes valises. N'y tenant plus, je l'appelai! (à ce moment précis, j'ai attendu environ deux minutes depuis le débarquement. Mais des longues minutes... Hey, je vous entends vous moquer, là!!).

Ouf! Il est là! ... Avec sa voiture!!! .. Garée sur un emplacement interdit. Parce que bon, il y avait plus de place ailleurs et qu'il a déjà été délogé par des policiers d'une autre place interdite. ... Bin quoi?!

Les bagages finalement chargés (et prenant toute la place à l'arrière...), nous partons!

A cet instant du récit, une petite mise au point géographique s'impose. Ci-dessous, les faits géographiques :

Sur ce plan magnifique confectionné par moi-même (ne niez pas, je sais que vous rêvez d'avoir le même), en rouge, l'aéroport de Ciampino, en bleu, l'appartement où je dois me rendre.

Alors là, vous vous dites : "Waaah la chance, elle va pouvoir traverser tout Rome by Night en voiture, ça va être supeeeer!!". Et là, je vous arrête tout de suite! Woh woh woh, on n'est pas dans un film de Woody Allen là!! Le centre de Rome en voiture, c'est la guerre du traffic, c'est affreux. Donc au lieu de la balade nocturne dans Rome, en passant du Colisée aux bords du Tibre, on a pris l'autoroute moche qui fait le tour de Rome.

Mister G conduit de façon italienne mais raisonnablement supportable, et me montre rapidement où sont les transports dans la zone. Intérieurement, je le remercie de l'effort tout en doutant fortement de me souvenir de quoi que ce soit le lendemain quand il fera jour et que je serai à pieds dans cette zone où tous les immeubles se ressemblent. D'ailleurs on se plante 3 fois de rue avant de trouver la bonne. Mais ça y est!! on est arrivés! Et il y a un ascenseur!! (même si mes bagages prennent autant de place que nous deux).

Et là, super accueil!

Mais je réalise soudain que je ne vous ai point exposé quel serait mon lieu de vie pour les 5 prochains mois... qu'à cela ne tienne, je vais le faire maintenant!

Je suis en colocation avec deux italiens : Valerio (avec qui je vais aussi travailler sur le stage) et Elisa, sa compagne. La moyenne d'âge est de 30 ans, le milieu artistique.

Ci dessous, quelques photos pour vous donner une vague idée de l'appartement :

Ma chambre... (en face du lit, il y a la porte et de chaque côté, une commode et un bureau avec un très grand miroir).

Et la salle principale, super lumineuse!

Mais outre deux charmants colocataires italiens, forts sympatiques et enclins en ce moment, d'après ce que j'ai pu comprendre, à faire des expériences culinaires insoupçonnées (affaire à suivre...) et étonnamment motivés pour apprendre le français, la maison est aussi habitée par deux prédateurs sanguinaires, aux dents pointues et aux griffes acérées.... j'ai nommé...

Mario et Luigi!!!

(par ailleurs ça n'est absolument pas leur nom je viens de les rebaptiser).

Ne vous fiez pas à leur regard de chaton, ce sont deux killers bien entraînés, capables de se camoufler dans n'importe quel coin de la maison!!

Un de ces coussins n'est PAS un coussin!! sauras tu trouver lequel...?!!

Le quartier n'est sans doute pas un des plus beaux de Rome, mais il est bien desservi et assez populaire et sympa. Et surtout, il y a toujours cette chose incroyable à Rome qui fait que même face aux barres d'immeubles, de temps en temps, on a l'impression d'être dans la jungle....

Voilà les quelques nouvelles de ces premiers jours... la prochaine fois, je vous parlerai de mes retrouvailles avec la météo romaine, de mes tatonnements géographiques dans le quartier et peut être même du contenu de mon stage si j'arrive moi même à découvrir ce que c'est en soutirant des informations à mes tuteurs! (Ceci est une blague, bien évidemment. Avec un petit fond de vérité. Mais une blague.).

N'hésitez pas à laisser des commentaires, à très bientôt!!

Posté par AlexperdueaRome à 16:31 - Commentaires […] - Permalien [#]